Un chef d'oeuvre.

Après le surnaturel « Deux sœurs » & l’excellent « Le bon, la brute et le cinglé », Kim Jee-woon remet la dose avec un film choc : « J’ai rencontré le diable ».

L’histoire est celle d’un agent secret, Soo-hyun, qui fait face à la mort de sa fiancée, tuée par psychopathe de la pire des espèces. Un morceau d’oreille dans un sac plastique noir et une tête décapitée dans le cours d’un ruisseau, c’est tout ce que retrouve la police.

Un face à face :

L’histoire fait froid dans le dos mais ce n’est que le début d’un face-à-face entre un psychopathe qui torture de sang-froid des femmes après les avoir violés et un jeune veuf qui n’a qu’une hâte : se venger.

Si certaines scènes peuvent choquer les spectateurs les plus sensibles, les scènes sont remarquablement bien mise en scène : La photographie est sublime dès les premières secondes, c’est visuellement très beau. Je n’ai jamais vu un film qui puisse allier à la fois, l’horrible au magnifique.

Posez-vous cette question : Que ferais-je si ma fiancée avait était tuée par un psychopathe ?

Je pense que 99,99% des personnes répondrons : La vengeance.
Et si la c’était la mauvaise solution ?

Lorsque la victime devient bourreau :

Avec l’aide d’un de ses amis et de son beau-père, Soo-hyun parvient à trouver quatre supposés coupable, qu’il va décimer un par un jusqu’à ce qu’à trouver celui qu’il recherche depuis le premier jour. Que va-t-il se passer ? Va-t-il le tuer ? C’est bien plus que cela.

Les rôles vont s’échanger et Soo-hyun va désormais porter le masque du bourreau, il devient le diable qu’il a tant recherché. La proie va devenir chasseur et il compte bien se venger.

Il ne faut jamais sous-estimer le diable :

Soo-hyun torture ce psychopathe au fil de ses descentes aux enfers. Ce que Soo-hyun ne sait pas c’est que le mal est plus fort que le bien. La vengeance va changer de camps et le mal va monter en puissance.

Conclusion :

Avec des acteurs hors du commun, une réalisation de très bonne qualité (ce qui devient très rare depuis quelques années) et une magnifique bande son, « J’ai rencontré le diable » est le plus beau film que j’ai pu voir. Mélangeant l’horrible au sublime. Kim Jee-woon nous montre que le cinéma n’est pas mort, qu’on peut toujours avoir de l’imagination et que la vengeance ne résout rien et comme dit un personnage « la vengeance, c’est bon pour les films ».

Un véritable coup de cœur !