Disons en préalable que je n'ai absolument rien contre la cinéma expérimental, décalé, différent et tout ce que vous voudrez, encore faut-il que ça m'apporte quelque chose : du plaisir, de l'émotion, de l'intérêt, de la réflexion… Par ailleurs en matière de cinéma de même que dans les autres arts ce qui compte c'est le résultat et le ressenti. Peut m'importe alors les intentions, les références cachées ou non. Or qu'avons-nous ici ? Des sketches qui se traînent lamentablement, qui ne raconte pas grand-chose et se terminent en eau de boudin, la palme étant ce dialogue insipide et interminable entre Bashung et le dénommé Arno, véritable négation de ce qu'est le cinéma. Les tentatives d'humour sont d'une lourdeur pachydermique, les dialogues sont pauvres. Bref on s'ennuie, on ne s'accroche à rien. Quant aux guest-stars, ils viennent cachetonner sans conviction. Le seul petit point positif que j'ai noté c'est la photographie de Pierre Aïm qui a su magnifiquement filmer les deux actrices du film en les rendant très belles (je n'ai pas dit talentueuses) Ah, un mot sur le belle l'affiche racoleuse qui nous montre Anna Mouglalis topless, alors qu'elle ne l'est pas dans le film !