J'ai toujours rêvé d'être un gangster par Dod
Quatre saynètes drolatiques, absurdes et pittoresques, à qui les dialogues épatants et les antihéros attachants apportent un charme fou. Quatre histoires réunies selon une logique temporelle et spatiale qui évoque le "Pulp Fiction" de Tarantino : film chapitré, flashbacks, rencontres et croisements des destins, musiques et humour décalés, gangsters, scènes rejouées selon différents points de vue. Et qui renvoie toujours à la cafétéria minable d'une aire de repos.
Un drôle de film en forme d'hommage, aussi : il est en noir et blanc, le format de l'écran est presque carré, comme avant. Et on trouve même, au cœur du premier de ses quatre chapitres, un intermède muet.