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Œdipe adipeux.
Voir J’ai tué à ma mère après Mommy a tout de retour aux sources et d’un voyage dans le temps qui, s’il semble bref puisque le film n’a que 5 ans, est en réalité bien ample au regard de la carrière...
le 29 oct. 2014
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« Tu m’aimes mal »
J’ai été dérouté par une telle justesse et par une telle authenticité inaccoutumées. Ce duo d’acteurs n’y est pas étranger en affleurant d’attendrissements, de certitudes, d’adoration, d’exaspération entre eux en parvenant parfois à se blesser mais sans jamais pouvoir se relier l’un à l’autre en méconnaissant la raison réelle. Grâce à un Xavier Dolan touché par la grâce et qui a l’instinct, la faculté et l’imagination pour réaliser du bon cinéma. Les dialogues sont magnifiques malgré les galimatias québécois qui ne signifie pas grand chose à nos oreilles européennes mais qui ont de quoi amuser. Le réalisateur analyse les débris de réminiscences maternelles, des envies innommées en concédant la mésentente due à l’imperméabilité des sentiments et au désir de s’évader.
Le titre peut sembler fallacieux au premier abord mais tout du contraire car à défaut de la tuer physiquement, il effectue ce meurtre mentalement au détour d’une conversation avec sa professeure ou encore en détruisant la divinité qu’il en avait fait enfant.
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le 7 juin 2022
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