La facture volontairement vieillotte nous replonge entre fiction et réalité dans cette fin de règne gaullien. Une ambiance de polar à la Lautner, de caves à Saint-Germain, avec une poignée d'acteurs excellents, dont Balasko tout en retenu face au monstre Duras, un Léaud mettant sa folie dans la tête de Franju, et Berling, voyou à la gueule de notaire de province, avec lequel s'acoquine la rive gauche des Arts.


L'histoire est tellement fabuleuse que l'on se demande si elle est vraie. Vérifications faites, on s'interroge sur la faculté du pouvoir gaulliste à étouffer cette affaire, toujours pas mentionné en cours d'histoire, alors que l'on parle tous les jours des écoutes mitterrandiennes.


C'était une époque où l'on s'amusait dit Berling en guise de prélude. C'était aussi une époque où l'on muselait.

Florent_L_
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le 27 nov. 2015

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