Lelouch fait du Lelouch. S'autoparodiant en croyant développer son style, il nous livre une éternelle histoire d'homme et de femme qui se cherchent, se trouvent, se rejettent, se retrouvent... L'histoire est légère comme un papier filtre, les dialogues dignes des aphorismes de tonton Roger. Et puis, il se dit qu'un tel scénario ne peu être porté que par Dujardin, qui dévoile le fossé qui le sépare de son idole Belmondo tant son jeu manque de nuances, Zylberstein, ridiculement drôle dans ce rôle de femme hystérico-isotérique, et Lambert, qui ne sait plus parler autrement qu'en expirant tant les muscles maxillaires ont été tripatouillé par les scalpels.