Documentaire dans lequel le dessinateur Georges Wolinski revient rapidement sur ses débuts, et se pose des questions sur sa manie de dessiner de femmes.
Dans les années 1968, ses dessins (et ceux de son collègue Jean-Marc Reiser) publiés dans le magasine Hara-Kiri étaient très appréciés car ils s’inscrivaient dans la mouvance d’une jeunesse qui souhaitaient la libération sexuelle.
40 ans plus tard, il est accusé de misogynie, et doit parfois se justifier..
Mais comme le dit d’artiste :
Pour un créateur, la vraie question c’est : faut-il laisser une oeuvre derrière soi, ou faire de sa vie un chef-d’oeuvre ?
A quoi sert la célébrité, si on a vécu sans jamais aller au-delà de ses désirs..
Un documentaire qui rappelle la fonction d’origine de la caricature : nous faire réfléchir en nous faisant rire, quitte à déplaire à certains..
Instructif quand à l’homme Wolinski, qui était avant tout un amoureux des femmes qu’on regrette car il fut l’une des victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo du 7 Janvier 2015
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/08/05/jetais-un-sale-phallocrate-georges-wolinski/