Tout juste sorti de l'expérience Sacré Graal, qu'il a co-réalisé avec son compère Terry Jones, Gilliam s'essaye à son premier long-métrage. Bilan mitigé.
De très bonnes (et très nombreuses) idées, notamment esthétiquement et au niveau de la mise en scène. Le scénario se livre à une relecture intéressante du conte de fée, en s'amusant de certains codes et les détournant intelligemment. On trouve ici quelques éléments récurrents du cinéaste, comme le héros déphasé de son univers, ou la fin douce-amer. Cependant, le film souffre d'un très mauvais rythme (l'ennemi de toujours de Gilliam) et d'un humour très (trop?) proche des Monty Python, qui l'empêche de s'épanouir totalement.
Jabberwocky est une curiosité à réserver aux cinéphiles qui s'intéressent à la filmographie de Terry G., d'autant que le film est particulièrement difficile à trouver en France.