Certains sketchs sont visuellement intenables (l’araignée) quand d’autres sont parfaitement dispensables et déjà-vus même si toujours marrants (les toilettes déflagrantes). Inconcevable de ne pas ressentir de l’appréhension pour ces demeurés et de vénérer leur audace (la séance d’amusement avec le nounours ou le vautour). On perçoit bel et bien que l’ardeur de ces corps récemment pubères a cessé, l’inconséquence s’est muée en un projet : l’appât du gain. On ne peut qu’admirer à quel point, ils s’évertuent à faire mentir l’axiome « en vieillissant, on s’assagit » … mais tout de même un peu.