Un pastiche porno particulièrement pathétique et qui frise l’amateurisme.

James Bande 00 Sexe (1982) fait partie de ces films X parodiques (L’arrière-train sifflera trois fois - 1975) parfaitement oubliables et particulièrement mauvais. A aucun moment celui-ci ne parvient à nous faire esquisser ne serait-ce que le moindre sourire, alors que ce n’est pourtant pas si compliqué, mais encore fallait-il faire vouloir s’en donner la peine...

Cette fausse parodie james bondienne version cul s’avère bien pathétique et n’a de James Bond que le nom du héros. En effet, l’agent 007 s’appelle James Bande ou l’agent 00Sexe, mais en dehors de cela, toute ressemblance avec des personnes issues de l’univers de Ian Flemming s’avère inexistante.

Passé la scène d’ouverture assez cocasse il faut l’avouer

le reste du film sera d’une rare platitude (heureusement qu’il ne dure que 70min). On retiendra juste cette scène improbable (à 10min de la fin) où James Bande neutralise une assaillante qui le tenait en joue

(oui, oui, vous avez bien lu).

Le film en lui-même s’avère être d’un amateurisme édifiant, bourré de faux raccords, l’une des actrices (au début du film) à une tirade tellement longue à débiter qu’elle ne s’est pas embarrassée à l’apprendre par cœur, on la voit lire son texte face caméra et à plusieurs reprises, on voit même la perche qui s’invite dans le champ de la caméra ou bien l’ombre du caméraman sur les comédiens.

Les dialogues sont particulièrement affligeants et ne cessent d’en faire des caisses tout au long du film, basé exclusivement sur un humour beauf et autres jeux de mots ringards ("ma chatte à rit" en clin d'oeil à "Mata Hari"), sauf que cela n’est jamais drôle. A noter aussi que bien souvent, les dialogues n'ont aucun sens, c'est à se demander sous quelles substances opioïdes ils les ont écrits… D’ailleurs, on préfèrera éviter de s’attarder sur Guy Royer qui a un accent british insupportable (et pourquoi James Bande a-t-il des éjaculations bleues ? Qui a donc eu cette sombre idée ?).

Réalisé sous le pseudonyme de Paul Kerman (visiblement, il n’assumait pas) et aussi bizarre que cela puisse paraître, Michel Caputo (Blanche Fesse et les sept mains - 1981) récidivera 4ans plus tard avec une suite intitulée James Bande 00 Sexe n°2 : Sexuellement vôtre (1986), à ne pas confondre avec James Bande contre O.S.Sex 69 (1986) de Pierre B. Reinhard, sorti la même année.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●

« - On m'appelle l'homme qui bande plus vite que son ombre.

(…)

- On vous a même surnommé "il était une fois la quéquette". »

« Vous êtes le bistouri du crime, les roupettes de l'espionnage. »

« Le PDG de la mouillette baveuse aime être dominé par une femme dans l'humour. »

Mes autres répliques