Dans une ferme du Nouveau-Mexique des années 1870, une femme recueille son mari, desperado et nouveau fermier, criblé de balles par les sbires du parrain régional, et s’attend avec angoisse à sa venue massacrante sur place. Elle place sa petite fille chez une amie, s’arme solidement, demande à son ancien amoureux de l’aider en le payant pour sa protection, et sans cesser de penser à sa première petite fille disparue, ils élaborent d’abord la meilleure stratégie de défense possible.
A coups d’actions d’éclats, de dialogues entre alliés ennemis, de souffrances amoureuses, de non-dits, et d’une succession de flashes-back, éclairant progressivement toute l’intrigue de cette fresque romantico-aventureuse, le dénouement explosera dans la bataille finale que l’on attend impatiemment depuis le début.
Ce western, dont le brave de l’histoire est enfin une femme, sait développer son thème classique du héros presque seul et démuni, contraint de se dresser contre le puissant vilain, traditionnellement chef redouté de la bande du coin. Mais sa véritable toile de fond réside en une belle, et même plusieurs belles histoires d’amour, faisant intervenir la victimisation d’une femme en plein far-West, un amant que la guerre de Sécession a fait louper le coche et un desperado repenti en bravoure amoureuse.
Petit bonheur aussi de revoir Noah Emmerich, Joel Edgerton et de retrouver ensemble Natalie Portman et un Erwan Mac Gregor totalement méconnaissable. Merci à ce noble et moral western dont le genre est un peu oublié mais que l’on aimerait voir plus souvent.