Que n'ai-je lu comme bêtises, termes dythyrambiques, et autres appréciations extra-terrestre ou de digressions métaphysiques sur cette sale gamine incontrôlable... déja considérée comme rebelle à la scolarité et n'en faisant qu'à sa tête...
Bon, mon intention n'est pas de tirer sur l'ambulance, pais aux cendres de cette éternelle insoumise autant que droguée mais que faut-il commenter ici : la chanteuse ou le documentaire ?
La chanteuse, qu'elle ait eu ses fans, certes... De là à la considérer comme icone de ceci ou de celà, stop ! Elle était inconnue de beaucoup, surtout en France où un jour, à quelqu'un qui l'encensait au cours d'une conversation, je lui demandai ex-abrupto de me citer un seul titre d'un de ses disques.
J'attends encore...
On mélange aussi à gogo le rock, l'acid rock et j'en passe et des meilleures.... Quelle drôle d'idée trop cartésienne à tout vouloir ranger dans des compartiments, à classifier par familles....
Je serai beaucoup plus pragmatique....
Je n'aimais pas la chanteuse : elle n'interprétait pas : elle gueulait ! Et elle ne constituait certainement pas un exemple à suivre pour la jeunesse. Je ne crois pas non plus qu'elle ait été un jour en tête du hit-parade en France... J'ai une importante discothèque de chanteuses bien meilleures qu'elles.
A commencer par les chanteuses accompagnant Pink Floyd dont la richesse vocale et musicale est bien plus grande. Pour moi, Janis est et restera une quasi inconnue. Je lui préférais Brenda Lee, Little Eva, et une kyrielle d'autres...
Le documentaire d'Amy Berg est courageux : vouloir intéresser un public à quelqu'un qui, de l'avis de tout son entourage, était une ...emmerdeuse...
J'ai quand même suivi son film long, bien trop long pour moi n'aimant pas ce style de musique... Mais il y avait eu pire dans mon programme précédant celui-ci avec Matthieu Chabrol (fils de) massacrant à la batterie de cuisine le film de papa "la fille coupée en deux"...
Les moments de biographie de Joplin sont intéressants, sa recherche en images d'époque sixties aussi, et il sait rester d'une neutralité bienveillante vis à vis de son personnage. Heureusement, enregistrant préalablement tout ce que je vois à la télé, j'ai pu "sucrer" les vidéos trop persistantes.
Un documentaire qui aura au-moins le mérite d'exister... Qui se souveint encore de cette cigale qui n'aura chanté que peu d'étés ?
Arte le 11.02.2022