Carlos Reygadas est un vrai cinéaste, c'est à dire qu'il fait de l'image, qu'il cherche et il trouve de l'image émotionnelle, pas trop de blabla . Reygadas est un vrai cinéaste dérangeur plein de talent. Ce film est un essai a la limite de l'onirique. Un homme perdu de 50 ans à perdu le contact, une sensation de fin s'est installée sous sa peau, il monte au ciel volontairement, a pied, avec sa canne. En chemin il rencontre une vieille femme qui lui donne qqs mots simples, des petits fruits, du thé frais, lui propose un lit ou qq'un y'est mort; il y à qqs années. La scêne de basculement, ce choix que fait Reygadas du désir que l'homme à du corps de la vieille femme n'est pas crédible. Ok le symbole, Ok le temps disparait à l'instant de la renaissance, Ok cette vieille femme fut jeune et un jour d'une extraodinaire beauté alors qu'elle sortait des vagues et marchait sur le sable, Ok! Mais la scêne est non seulement peu crédible mais aussi vulgaire. Il y avait autre situation a filmer, ou autre façon de la filmer. Possiblement une volonté de choquer afin que les critiques parlent du film. C'est un premier film ! la suite, les suivants démontrent que tout ce qui est splendidement réussi dans Japon n'était pas du hasard.