Jason, le huitième passager

Jason X

Note importante, je suis en plein découverte de cette franchise.

Alors que le projet Freddy vs Jason était prit dans un développement infernal durant les années 90, Sean S. Cunningham voulu produire un nouvel opus ‘’Vendredi 13’’ pour maintenir le publique intéressé par le personnage de Jason. Ainsi donc la rédaction d’un script pour ce dixième volet échoua au scénariste et acteur Todd Farmer. Aux yeux de ce dernier, la seule direction encore possible pour exploiter la saga était d’aller dans l’espace. L’idée étant de ce servir des codes de la S-F pour redynamiser la formule déjà mainte fois essoré. Pour se faire, il va s’inspirer d’une autre franchise à savoir celle d’Alien et plus particulièrement du 4e volet. Voilà donc comment on se retrouve avec un Jason dans l’espace!

En 2008, Jason Voorhees est capturé et maintenu captif dans un centre de recherche secret à Crystal Lake. Deux ans plus tard il tente de s’échapper, mais sa fuite va le conduire à être cryogéniser avec Rowan la scientifique en charge de l’étudier. Près de 500 ans après ces événements, le tueur masqué et Rowan sont retrouvés et transportés dans l’espace à bord d’un vaisseau rempli de jeunes scientifiques. Sans surprise Jason s’échappe de nouveau et se remets à massacrer des innocents…

Disons-le d’entrée ce dixième volet est complètement débile. Ça reste cependant étonnamment un divertissement régressif plutôt correct. On doit cela au fait qu’on retrouve le Jason classique d’avant le terrible neuvième opus. Bon je dis classique, mais on a quand même le droit ici à un Jason cyborg durant le dernier acte. Ce qui établit un nouveau record d’absurdité dans la franchise (Son aspect est plutôt cool, il faut le reconnaître.).

Sinon côté S-F, le long-métrage fait résolument série b et ça se voit particulièrement dans les habillements des personnages. Ils sont tous habillé comme s’ils étaient tout droit sortie d’une comédie grivoise des années 2000. D’une manière générale, il est difficile de prendre au sérieux cette œuvre, ce qui fait que tout le côté horrifique passe à la trappe. On peut quand même retenir le meurtre d’une scientifique dont la tête est plongé dans de l’azote liquide puis éclaté en morceau. Ah et on a ici la scène de nudité la plus ridiculement fascinante de toute la saga.

Bref ce ‘’Jason X’’ c’est du n’importe quoi, mais étrangement sa divertie suffisamment, donc ça passe plus ou moins en bout ligne.

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