Avant-dernier opus d’une filmographie trop courte, Je la connaissais bien (1965) rend compte du chemin parcouru par Antonio Pietrangeli depuis son premier film, Du soleil dans les yeux (1953). Voisins dans leur thème, chronique amère à la psychologie opaque d’une jeune femme provinciale cherchant fortune professionnelle à Rome, ces deux subtils et solides portraits d’une jeune femme provinciale fragile diffèrent pourtant tant sur la forme que sur le fond. Chacun acquiert au fur et à mesure de son visionnage une identité propre pour figurer un même désenchantement. Lire la critique complète.