Que c'est lourd ! Le thème de la vengeance multiple a déjà été traité (je pense au fabuleux film de Truffaut, la mariée était en noir) il l'est ici avec la légèreté d'une palette de parpaings au point qu'on en est parfois gêné, Vous voulez un exemple, pour décrire le personnage joué par Jonathan Cohen on ne trouve rien de mieux que le montrer incapable de savoir combien font 2 +2 ! Et c'est sensé faire rire ? La plupart des gags sont de ce type ce sont des gags d'exagération, on a connu plus subtil. (on sauvera toutefois 2 ou 3 répliques hors de ce registre). Et puis il y a ce sous-texte envahissant : Les protagonistes ont donc eu affaire à tous les maux de notre époque. Alors allons-y pour du marxisme à ras des pâquerettes sur l'air de "les patrons sont vilains, les propriétaires sont vilains" (manichéisme quand tu nous tiens !) Et allons-y pour une bonne dose de Mee-too (on appréciera la prise de risque) et je n'ose même pas parler du final. Attention je ne dis pas que tous les maux énoncés dans ce film n'existent pas, bien sûr qu'ils existent, bien sûr qu'il faut les combattre... mais avec un peu de subtilité ce n'aurait pas été mieux, non ? Quelques mots sur la distribution, je n'aime par Yolande Moreau (mais ce n'est qu'une opinion personnelle de peu d'importance). Laure Calamy est toujours aussi mignonne mais j'ai vraiment beaucoup apprécié Alison Wheeler qui contrairement à beaucoup d'autres personages parvient à trouver le bon ton. Quant à Raphaël Quenard, il continue de trimbaler sa diction impossible. Et pour achever le cauchemar ça se termine par une chanson d'Etienne Daho.

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le 5 déc. 2024

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estonius

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