Immense succès de l’année 2024 au Brésil, Je suis toujours là raconte l’histoire vraie de la famille Paiva au cours des années 70, lors de la dictature militaire en place au Brésil. Une vie qui se déroule au cœur d’un décor faussement idyllique, jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille, qui disparait sans laisser de traces.
L’œuvre de Walter Salles est une pièce essentielle d’Histoire, dépeignant une époque aussi sombre que méconnue (et pourtant plutôt récente). Le long-métrage est plutôt joli techniquement (quoiqu’assez académique), mais est surtout porté par un portrait féminin d’une résilience bouleversante, incarné par l’excellentissime Fernanda Torres. Une performance qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler Paola Cortellesi, brillante dans l’immense succès (italien cette fois-ci) Il Reste Encore Demain.
L’ensemble s’étire malheureusement un peu, et se repose peut-être trop sur la puissance de son histoire originelle. Ça manque d’une petite étincelle, qui aurait sans doute transformé le film en véritable fresque historique mémorable.
7.5/10
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