Vol au-dessus d'un nid de Coucou sous LSD ?

Alors qu’il nous avait habitués à des histoires sombres et violentes, Park Chan-wook offre cette fois-ci un film à l’opposé de ce que l’on pourrait attendre de lui : une comédie romantique !
Totalement loufoque, c’est le premier long-métrage coréen à être (quasi) intégralement tourné à l’aide d’une caméra numérique.

Cha Young-goon travaille dans un atelier de montage de radios. Convaincue qu’elle est un cyborg, elle s’électrocute pour recharger ses batteries. Elle est immédiatement internée dans un hôpital psychiatrique et confiée aux soins du docteur Choi Seul-gi.
Totalement amorphe au début, elle ne se lève que la nuit pour parler aux néons et à la machine à café, portant le dentier de sa grand-mère pour faciliter la communication.
Elle fait la connaissance de patients tous plus loufoques les uns que les autres ...

Ovni cinématographique, Je suis un Cyborg laisse perplexe.
Il use abondamment de l’esthétique de l’exagération.
Que ce soit les personnages absurdes ou les scènes irréelles, tournées à grand renfort d’effets numériques, le film s’éloigne complètement d’un univers réaliste.
Cela peinera peut-être à convaincre l’admirateur des précédents films de Park Chan-wook ...