Etats-Unis, 2007, JT de 20h
On y voit le docteur Alice Krippin (Emma Thompson) se faire interviewer suite à la victoire de la médecine contre le cancer. Une nouvelle qui en ferait rêver plus d'un, et bien heureuse comparée à ce qui suit.
[Ellipse]
New York, ou plutôt ce qu’il en reste. Robert Neville conduit sa Shelby GT500 à travers les rues désertes d'un Manhattan devenu ville fantôme. Après s’être fait voler son gibier par une famille de félins en CGI, l'homme se retire avec sa chienne Sam dans son domicile transformé en véritable forteresse.
Neville vit chaque jour comme le précédent : exercices physiques avec Bob Marley en musique de fond, envois de messages radio dans l’attente désespérée d’une réponse et chasse au mutant photophobe dont les spécimens aident malgré eux Neville à trouver un remède au virus qui a décimé l’humanité quelque temps plus tôt… Humanité dont il craint d’être le dernier représentant.
Une chose que je trouve particulièrement réussie dans Je suis une légende, c’est son ambiance immersive et réaliste. A travers les yeux d’un Will Smith incroyablement convaincant, l’on vit chaque situation, chaque émotion comme si l’on y était. Rarement l’on n’aura éprouvé autant ce mal être, cette solitude, cette tristesse, cette peur. Surtout si une musique à vous flanquer la chair de poule (merci James Newton Howard) vient compléter le tableau.
Je suis une Légende est cohérent, bien mené de bout en bout (excepté peut-être pour sa fin qui n’a pas mis tout le monde d’accord lors de sa sortie, d’où la version Director’s Cut) et comporte un lot de scènes dignes de figurer en tant que références dans le cinéma de genre post-apocalyptique, celle de la "rencontre" avec le mannequin en tête.
Ce film, je l’ai vu seul au cinéma. Croyez-le ou pas, ça valait le coup.