La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Ses grands longs-métrages des années 60 ont fait la gloire de Masaki Kobayashi mais ses films de la décennie précédente, plus modestes dans les sujets traités, n'en restent pas moins d'un intérêt certain, ne serait-ce que par leur formidable exécution. Je t'achèterai se penche sur les transactions de plusieurs clubs de baseball pour s'offrir un jeune espoir du sport. Kobayashi dénonce le cynisme du sport business bille en tête, grâce à un montage resserré et des dialogues acides. Le cinéaste parvient à rendre passionnantes et même romanesques des tractations d'où la corruption n'est pas absente et où les notions de confiance et d'honnêteté en prennent pour leur grade. La mise en scène, inspirée, et l'interprétation, intense, achèvent de persuader que l'on tient là un sacré film, digne d'un Billy Wilder lorsqu'il s'attaquait à l'hypocrisie humaine. Superbe prestation au passage de Yûnosuke Itô, quasi sosie de Michel Simon, dans le rôle d'un entraîneur trahi et malade.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50
Créée
le 21 juin 2023
Critique lue 18 fois
1 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13