Produit par Francis Ford Coppola, écrit et réalisé par le cinéaste Victor Salva (Clownhouse, Powder) qui impose son monstre charismatique dans la cour des grands Boogeymen du 7ème Art. En imaginant le Creeper et ses situations bien glauques, Salva donne naissance, avec ce film flippant et stressant, à un nouveau croquemitaine n'ayant absolument rien à envier à Jason Voorhees et autre Freddy Kruegger. Créature diabolique mi-homme mi-démon, le Creeper resurgit tous les 23 ans au printemps pour se nourrir et chasser ses proies sur les routes de campagne désertes, 23 jours durant. Pour Trish et son jeune frère Darry qui roulent en direction de leur maison familiale, le cauchemar commence lorsqu'ils croisent le vieux camion du monstre...
A la distribution, la trop rare Gina Philips (D'une vie à l'autre, Chained), Justin Long (Dodgeball ! Même pas mal !, Tusk), Jonathan Breck (Spiders), Patricia Belcher (Une bouteille à la mer, Bad Words) et Eileen Brennan (La Bidasse, Miss FBI : Divinement armée).
Non à l'infini.
Non à l'infini sans retouche !
Sur une route désolée de la campagne américaine, Patricia Jenner et son frère Darius effectuent, à bord d'une vieille voiture, le long trajet qui les mène de l'université à leur ville natale, où ils vont retrouver leurs parents. Leur périple monotone est perturbé par l'arrivée tonitruante d'un vieux camion qui les double de façon impromptue. Après une dangereuse course-poursuite avec le mystérieux conducteur, les deux jeunes gens finissent par être définitivement dépassés par le camion. Quelque temps plus tard, alors que tout danger paraît écarté, Darius aperçoit le camion, stationné près d'une vieille église. Son conducteur est en train de jeter dans un gigantesque tuyau un sac dont le contenu ressemble à un corps humain. Les deux étudiants sont bientôt attaqués par une créature étrange...
Tous coller au plafond un peu comme la chapelle Sixtine revu par un psychopathe.
Victor Salva tel un chantre de l'horreur connaît toutes les ficelles du métier, inscrivant ainsi son film (premier chapitre de la trilogie), dans la grande tradition du film fantastique. Sans jamais se prendre au sérieux ni perdre de vue son objectif, à savoir effrayer le spectateur, le réal plante le décor en quelques minutes et instaure rapidement une tension qui ira ensuite crescendo jusqu'au surprenant dénouement. Tourné avec un petit budget, non exempt de défauts notamment dans la deuxième partie, il reste néanmoins original pour un slasher, une œuvre audacieuse qui a pu être réalisée en dehors de toutes contraintes afférentes au système hollywoodien. Il bénéficie à ce titre d'une liberté totale dans sa narration. La conclusion détonante en surprendra plus d'un !
Est-ce que vos rêves se réalisent !