Quand je lis le pitch de Jeremiah Johnson, il y a déjà tout ce que j'aime sur le papier pour que le film me plaise. On y met un Robert Redford en acteur principal et derrière la caméra, on flanque Sydney Pollack qui était quand même loin d'être un manchot.
Nous sommes dans l'Ouest américain, non loin des Rocheuses et Jeremiah fuit la civilisation dans laquelle il ne semble pas s'y retrouver. Le bonhomme a connu la guerre contre le Mexique et semble fuir la violence du monde civilisé.
Pollack va nous offrir à travers ce film des paysages américains superbes et une histoire qui ressemble à s'y méprendre à ce que London aurait pu écrire. C'est justement parmi mon genre de romans favoris. En attendant, Jeremiah va vivre un véritable parcours initiatique, devoir s'adapter à sa nouvelle vie, oublier tout ce qu'il a appris pour survivre au milieu de la nature et des Indiens.
Véritable ode à une liberté, Jeremiah Johnson est un film qui permet d'appréhender différemment le genre du western. Pas de fusillades à tout-va, pas de héros vraiment marquant, juste un homme face à la nature, à ses difficultés mais aussi au danger qui peut surgir de partout.
J'ai été totalement convaincu par ce western de Pollack, qui s'apparente à un excellent moment de cinéma.