Il n’y a pas de grandes surprises à l’horizon avec Jessabelle puisque nous rencontrons un scénario des plus classiques. Malgré tout, l’idée du film en reste pas moins intéressante et captivante, nous avons envie de percer le mystère autour du personnage principal et de l’entité qui la hante. Plus nous avançons dans le récit, plus nous nous approchons de la vérité mais il faudra pour cela attendre les toutes dernières minutes du film. C’est justement le détail que j’ai apprécié : cette vérité va se transformer en un twist final qu’on a pas vu venir mais ne nous emballons pas trop vite puisque cette fin justement, même si elle est renversante manque peut-être de crédibilité. Je dirais même que je la trouve un peu trop simpliste à mon goût. Parlons à présent de celle qui se trouve au coeur du récit : Sarah Snook. Convaincante et mystérieuse, elle joue parfaitement son rôle. De plus, le décor est parfaitement choisi, une vieille maison au milieu de nulle part fonctionne toujours. Pour finir, Jessabelle ne révolutionne pas le genre pour son côté trop classique mais l’intrigue du film nous fait tenir et nous donne envie d’aller jusqu’au bout.