La musique, les images, le jeu d’acteur sont sublimes. Face à l’industrie artistique et médiatique : le choix auquel sont contraints les artistes - en particulier les artistes canadiens quand on sait la santé du cinema québécois de l’époque - entre le conformisme, privilégiant le confort personnel et un bonheur relatif, et la création audacieuse, au risque de terminer en artiste de rue sans statut ni reconnaissance. Les mains sales et les mains propres, les idéaux et l’accommodement avec la réalité de son milieu, mais au risque du cynisme. Le courage de faire du beau, de poursuivre ce qui semble juste, l’abandon des dernières valeurs qui font sens et l’alignement sur le nihilisme contemporain. Le rapport interprétatif au texte biblique, sa puissance politique. Encore une fois, merci Denys Arcand