Vive la différence tabarnak !
Pour son quatrième long-métrage, la réalisatrice québécoise Anne Emont s'attaque à la comédie pour teenagers ! Bien que le genre soit saturé en références de plus ou moins bonne qualité, ce...
le 24 oct. 2019
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Pour son quatrième long-métrage, la réalisatrice québécoise Anne Emont s'attaque à la comédie pour teenagers ! Bien que le genre soit saturé en références de plus ou moins bonne qualité, ce long-métrage réussit à s'affirmer et pétille par ses personnages décalés, des outsiders au grand coeur. On est diverti, séduit par cette mise en scène dynamique, rythmée par ces bonnes jokes et aussi par ces instants plus sérieux ! En soit, Jeune Juliette aborde des thématiques prévisibles mais essentielles au genre, à savoir : les tourments et les amours d'ados, le rapport à la différence, les liens familiaux, l'acceptation de soi et des autres,... Pas de mélange de genre, donc pas de grosses surprises scénaristiques mais un traitement intéressant, drôle et fluide. On ressent la nécessité qu'a eu la réalisatrice de raconter cette histoire, et ce, peu importe les airs de déjà-vu. Je dirai que ce sont les acteurs qui rendent cette énième film d'ado original et touchant. Chaque personnage témoigne d'une certaine force, d'une complexité et d'une certaine beauté si bien qu'on pourrait carrément imaginer une suite ou encore une série dérivée. Personnellement, je trouve que l'accent québécois se marrie parfaitement avec le côté "What the fuck" de cette clique et densifie le comique de situation. En sortant de la salle, j'avoue ne pas avoir trouvé le film exceptionnellement marquant mais force est de constater que les personnages restent en tête et que l'ambiance "bande-dessinée", tout en restant réaliste, sollicite notre engouement et réveille notre nostalgie des années lycées. C'est un film qui pourrait bien devenir une référence du genre pour la nouvelle génération, notamment pour sa sous-couche plus dramatique qui traite de la solitude et du rapport au corps. Si vous êtes au lycée ou que vous voulez y replongez, foncez ! Par contre, si vous saturez des films de genre, vous risquez d'être déçu par les clichés et la prévisibilité du film.
Créée
le 24 oct. 2019
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