La Galice jusqu'à l'hallali
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Les pensionnaires d"un institut sont presque toutes des enfants de parents séparés ou divorcés. Elles fondent la Licopida, ligue contre les divorces des parents. On est bien loin des grands films muets de Pabst (Loulou) mais ce long-métrage, sorti peu avant le début de la seconde guerre mondiale, a pour lui une grande fraîcheur et un scénario amusant sur un thème sérieux, le traumatisme du divorce chez les enfants. C'est d'une charmante niaiserie, assez souvent, et présentant principalement des jeunes filles qui vivent dans l'aisance. Les quelques éléments mélodramatiques ne sont pas d'une grande finesse mais l'harmonie finit par triompher avec un bon sens moral, presque réactionnaire, qui préfigure les films français de l'Occupation. L'interprétation est excellente avec Micheline Presle dont c'est le premier grand rôle (à la suite duquel elle décida de prendre le nom de scène de Presle, qu'elle porte dans le film), Louise Carletti, Jacqueline Delubac, André Luguet et la vénérable Marguerite Moreno, peu présente mais impériale.
Créée
le 25 mars 2020
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