Un "auteur" de romans en perte de vitesse demande à son prête-plume Moluchet (Fernandel) de simuler un cambriolage, à la façon du fameux bandit Jim la houlette qui rôde dans les parages, à des fins publicitaires.
Le film est un des nombreux nanars de Fernandel et, tout compte fait, le comédien a tourné bien plus de navets et comédies populaires médiocres que de bons films. Déjà, le réalisateur Berthomieu fait un bien passable metteur en scène, qui met un temps fou à entrer dans le vif du sujet. C'est plat, c'est mou et bavard. A sa décharge, le scénario est quand même bien léger et son argument comique -Moluchet passe désormais pour Jim la houlette- ne provoque aucune scène drôle, à moins de trouver amusantes les séquences d'un procès surréaliste.
Fernandel, qui ne cesse de tourner à l'époque pour assoir sa célébrité, n'a visiblement pas grand'chose à proposer dans ce rôle, un rôle de plus sans doute. En victime des évènements, il fait une composition transparente, certes sans cabotinage, comme dans certaines de ses comédies les plus sottes, mais précisément sans verve ni conviction.