A la sortie de la guerre, le peuple japonais refusa la soumission. Il pris les armes. Et ne se priva pas de faire voler les pavés des rues tokyoïtes par delà les têtes des représentants de l'ordre vacillant. La bête blessée décida alors de former une unité d'élite, apte à écraser la résistance. Alors que tard le soir, dans les égouts de la ville, un chaperon rouge poursuivait son chemin pour amener à mère-grand le panier en osier d'un genre nouveau, elle fut trouvée par l'un d'eux.
La suite est un étrange conte contemporain, une réécriture du mythe où il est d'avantage bien d'avantage question de la psychée des acteurs d'une scène tragique que de la morale froidement extraite de celle-ci.
Un film dans la droite lignée du génial créateur de Patlabor et Ghost in The Shell, qui signe le scénario , parfaitement réalisé, économe en effet de style, simple, puissant, et profondément torturé. En plus d'être engagé.