Je n'ai pas aimé. Cette tranche de vie de familles australiennes, baignant dans une atmosphère glauque et assez angoissante, est due avant tout à des effets cinéma scolaires et gratuits de type « je place la caméra sous l’eau et sous les pieds du baigneur », « les protagonistes ont un lourd passé, souligné par des regards tout aussi lourds et des silences remplis de profondeur ». Cette mise en scène, laborieusement élaborée, débouche sur le vide sidéral (australien ?). Le seul fait de dénoncer l’égoïsme des pêcheurs et le racisme ambiant, d’ailleurs des deux communautés, est parfaitement insuffisant pour 2 heures de circonvolutions cinématographiques.