Gabriel Byrne, j'aurais voulu que ta carrière soit plus riche.
Je ne sais pas ce qui m'a pris de vouloir revoir ce film.
La première vision, à sa sortie en salle, ne m'avais pas laissé de mauvais souvenirs mais pas non plus de bons... Je me souvenais juste de l'histoire, mais pas d'images fortes du film...
A cette seconde vision, je me suis vraiment ennuyé. Le film est long et lent sans véritablement dégager quoique ce soit de signifiant. Le message est un peu flou; j'ai cru en déceler deux principaux: 'la peur de l'autre' et 'mentir c'est pas bien'. En fait, le film ne dégage rien une fois qu'on connaît l'histoire. Il n'y a plus de surprise. Rien n'est vraiment traité de façon approfondie. En quittant le film, on se pose beaucoup de questions sur la pertinence de certaines scènes ainsi que de ce qu'il advient de certains personnages vite mis de côté.
La mise scène n'aide pas; elle est terne et reflète difficilement la beauté australienne; côté montage, le fondu enchaîné est employé en guise de transition presque systématiquement, ce qui est assez pénible (on se croirait dans une pub pour un home). Seuls moments qui éveillent le spectateur sont ceux de pleine violence: ainsi on retient Gabriel Byrne qui se répare son nez tout seul, et puis Gabriel Byrne qui se dispute avec Laura Liney.
Enfin je termine en revenant à un gros problème scénaristique: on n'y croit pas à ce conflit: une femme est tuée, et tout le monde blâme les pauvres pêcheurs comme s'ils étaient les tueurs. Peut êter aurais je besoin d'être plus religieux pour comprendre le ressentiment éprouvé à cet égard... Puis il y a toute cette réaction sur le racisme qui est incompréhensible... Le personnage de Babriel ne nous est jamais présenté comme raciste. Et les problèmes raciaux ne nous sont pas présentés comme habituels là bas... alors pourquoi tout le monde vient donc à la conclusion que s'il s'agissait d'un blanc il aurait agi différemment? Mystère et boule de gomme!
En tous cas, peut être deux fois, mais jamais trois!