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Joe Dakota
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Un western non violent
Un homme débarque dans une toute petite ville et demande à rencontrer un vieil indien, qui semble avoir disparu .... Les cinéphiles auront compris de suite où l'on met les pieds, et il n'y a aucune surprise, l'original étant sorti deux ans auparavant.
La surprise est dans la forme : pas de gun fight, le héros ne sort son révolver qu'à la fin, et il ne s'en sert même pas. Pas de poussée d'héroïsme individualiste : c'est la communauté qui va découvrir le coupable et le confondre. Pas de blanc et de noir, beaucoup de zone de gris dans un Far West où le fusil, hélas, sert plus qu'un livre de lois. Ce que condamne le réalisateur.
Aves son petit message moralisateur puritain final, où les vrais valeurs sont l'amour et l'amitié, et pas l'avidité dans laquelle a plongé les habitants à cause d'un puits de pétrole, le film boucle sans heurt au bout de 75 minutes, comme la bonne série B qu'il est.
Pas le chef d'oeuvre qu'était un homme est passé, mais une relecture sympathique de ce qu'il était censé être, un western urbain.
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Samuel Colt nous a rendu égaux (éloge du western)
Créée
le 26 mai 2024
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