Joey
4.5
Joey

Film de Roland Emmerich (1985)

Les enfants savent parfois se montrer cruel, car même après avoir perdu son paternel, le petit Joey reste la victime de la cour de récré. Heureusement pour lui, il commence à développer des dons de télékinésie depuis que ses jouets se sont animés comme dans Toy Story, ce qui lui permet également de correspondre avec son père grâce à un téléphone directement relié à l’au-delà. Mais de grands pouvoirs implique de grandes responsabilités qu’on ne saurai confié à un gamin de 9 ans qui se distrait en faisant des tours de magie. Ses pouvoirs surnaturelles, c’est un sinistre pantin de ventriloquie qui compte bien les employer afin de semer le chahut au sein de la communauté totalement pompé sur la banlieue résidentielle de E.T., ce qui va d’ailleurs intéressé les autorités qui vont placer le manoir abandonné du vieux Fletcher sous scellée. Evidemment les jeunes du quartier vont braver la sécurité pour vivre une aventure rocambolesque dans les dédales de la sinistre demeure plagié sur celle de la famille Bates de Psychose, où ils devront affronter un big-mac sur pattes, un troll géant, et même Dark Vader. Par chance, ils sont accompagnés d’un ersatz de R2-D2 acheté sur Wish mais qui s’avérera bien moins courageux que ce dernier face aux dangers. Au fin fond du sous-sol caverneux, il y a plein de portes qui aboutissent à des cauchemars pour gamins, et même un labyrinthe aztèque, dommage qu’il ne soit finalement pas exploiter. Si ça peut vous rassurer tout est bien qui fini bien pour les bambins dans un final où les jouets se mettent à léviter avec Mickey, Donald et même une vieille godasse qui sent des pieds.


Mon ami Roland bouffe à tous les râteliers, il voudrait réaliser un film digne de la Amblin au croisement d’influences éparses comme ci Poltergeist, E.T., Les Goonies, Star Wars, et Firestarter avaient partouzer pour donner naissance à Joey, un long-métrage méchamment handicapé par son montage qui s’est vu tronqué d’une durée excessive et nécessaire à la cohérence de son histoire, probablement pour des raisons de droits, enfin je ne fais que supposer. Néanmoins, c’est un pastiche fascinant de plein de film hollywoodien qui permet au réalisateur de faire étalage de sa passion pour les effets spéciaux, les ambiances élaborés en studio, ainsi pour les destructions de décors lui le fervent défendeur de la cause pour l’environnement notamment réputé pour ses disaster prophétique sur les dangers du réchauffement climatique (Le Jour d’après, 2012). C’est un peu comme s’il avait ouvert une porte sur l’imaginaire américain pour tenter de s’y faufiler et de faire carrière. C’est fascinant et je dirai même que c’est plus honnête que Mac et Moi d’autant qu’il ne s’agit pas d’une invasion extra-terrestre mais bien d’un film de possession et de maison hanté où les jouets et les objets du quotidien se retournent contre leurs habitants. Il faut reconnaître que les acteurs sont loin d’être convaincants, probablement parce que ce sont des allemands qui jouent en anglais avant d’être redoublé dans une VF insipide, mais le résultat est pour le moins impressionnant pour un premier essai de ce calibre. En plus de cela, si Joey fait partie des films que Durendal à aimé, c’est que c’est forcément gage de qualité, enfin je crois...


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Le-Roy-du-Bis
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le 20 juin 2023

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