Un héros, brisé par le décès de son épouse, tente de faire son deuil. Deuil qui sera moins pénible grâce au dernier cadeau de sa femme à savoir un chiot, la pure représentation de l'innocence (Et non c'est pas les bébés, les bébés puent). Wick semble enfin entrevoir une petite lueur d'espoir ...
Mais non ! C'était sans compter sur ce petit avorton de fils à papa biberonné à la vodka, parrain de la mafia russe locale. La Ford Mustang de Wick lui tape dans l'oeil, quelques banalités sont échangées autour de l'engin, puis le couperet tombe !
- Combien pour ta caisse?
- Elle n'est pas à vendre
- Tout a un prix, sal**e !
- Pas ça, sal**e !
Oh bordel, que ça fait du bien d'enfin voir un film d'action qui s'assume ! L'intrigue est posée en 10 minutes. Simple, concis et efficace. Selon l'adage, "La vengeance est un plat qui se mange froid". Ici, c'est hors de question ! Le sang sur le visage de Wick a à peine séché que douze cadavres russes mangent déjà les pissenlits par la racine. Ils seront suivis par une bonne pelletée de leurs camarades ...
Je disais "simple, concis et efficace". Wick l'est tout autant dans sa manière de travailler. Aucune balle n'est gaspillée et quand le chargeur est vide, le couteau se charge du reste.
Le film est à la hauteur de son personnage principal. Là où Wick ne passe pas par quatre chemins pour occire son prochain, le scénario fait de même. Pas de sous-intrigue chiante, de romance sortie de nul part, de conclusion moralisatrice, ... c'est une vengeance et rien d'autre qu'une vengeance !