Ce n’est pas un exercice facile d’adapter sur le grand écran des codes issus d'autres médias.
Par chance le jeu vidéo depuis qu’il voit les choses en grand joue à piquer les codes du cinéma.
Et il aura fallu 4 chapitres et presque 10 ans pour Chad Stahelski pour y parvenir et nous offrir une succession de niveaux avec leurs identités visuelles propres et marquées, leurs ambiance musicale en symbiose avec l’action, leurs vagues d’ennemis et bien sûr combats de boss charismatique.
Le protagoniste et ses acolytes nous embarquent dans une progression battante millimétrée.
À deux doigts de vouloir prendre la manette, on laisse le metteur en scène défiler les tableaux, préférant l’expertise de ces équipes monumentales pour la cascade et la chorégraphie. Le cinéma d’action élevé au rang d’art au milieu des monuments baignés par les couleurs que la palette complexe d’un lever de soleil peut nous offrir.
Le triple A au ciné est né avec l’amour de l’indé.