La patience récompensé. La patience après les premières annonces, les première images. Tous ces mois, ces années. Pourtant je n'avais aucunes attentes, aucunes craintes. La peur tue l'esprit.
Comme dans un rêve de "Kwisatz Haderach" je me revois en l'an 20003 sortir de son magnifique fourreau un des premiers coffret DVD de papa. Deux planètes, un mot : DUNE.
Alors ce petit garçon à grandi, marqué par cette oeuvre baroque et obscure, toujours plus fasciné par la SF sur grand écran.
Et je dois dire que Denis Villeneuve ma jusque là fais vibrer avec sa science. L'espace temps comme dilaté, la musique devient sound design, les plans flotte posant l'ambiance avec ampleur et la photo brut frappe de sa poésie une direction artistique qui éblouie.
Hélas c'est peut être maintenant que je récent la peur. Donnez lui sa chance, ne soyons pas ingrat. Ne tombons pas dans des comparaisons stérile, tu as une putain de chance de voir un truc pareil avec autant de budget et de classe sur grand écrans ! Je serais tellement irrité que cette histoire prenne fin avec un plan final aussi naze que Star Wars 7.
De la dunamite.
Tous les rapaces du pouvoir menés par un gros clown sinistre.
Foncent vers moi sur la musique d'un piètre accordéoniste.
Je crois pas qu'ils viennent me parler d'la joie d'la vie d'artiste.
D'l'autre coté, voilà Paul toujours aussi lunatique.
Son œil est rempli de sable et sa bouche pleine de verdicts.
Il trône dans un cimetière de vielles pelles mécaniques