Dans ce nouveau chapitre de la franchise du Baba Yaga, on retrouve notre héros et son chien dans les dernières minutes de son heure de transition, il va mettre tout en œuvre pour retrouver le Grand Maître ! Aux commandes du budget doublé à 75 millions de dollars, c'est la même équipe, le cinéaste David Leitch (Atomic Blonde, Deadpool 2) reste producteur et l'ancien coordinateur de cascades Chad Stahelski en fait de même dans la mise en scène de ce John Wick : Parabellum toujours écrit par Derek Kolstad associé aux scénaristes Shay Hatten, Chris Collins & Marc Abrams qui imaginent une sorte de mythique mythologie au redoutable tueur professionnel, le légendaire John Wick, qui a transgressé une règle fondamentale ! Jonathan a tué à l’intérieur même de l’hôtel Continental de New York ! Excommunié, tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde… Cette suite directe met en scène la star Keanu Reeves (Les Liaisons dangereuses, Destination mariage et plus si affinités...) dans le rôle-titre. En réalité, Jardani Jovanovic alias le Boogeyman vengeur face à ses règles et leurs conséquences.
Tic, tac, Monsieur Wick, tic tac, tic tac !
Dans les acteurs survivants des premiers opus, nous retrouvons Ian McShane (La Bataille d'Angleterre, Hellboy), Lance Reddick (Couvre-feu, Old Boy), Laurence Fishburne (Apocalypse Now, Ant-Man et la Guêpe) et Randall Duk Kim (Un tueur pour cible, Matrix Reloaded). Sans oublier le nouveau casting international composé d'Halle Berry (Le Dernier Samaritain, Kidnap), Mark Dacascos (Only the Strong, Lucky Day), Anjelica Huston (Promenade avec l'amour et la mort, The Big Year), Asia Kate Dillon, Jerome Flynn (Edward II, La Passion Van Gogh), Saïd Taghmaoui (La Haine, Wonder Woman), Jason Mantzoukas (The Dictator, Vegas Academy : Coup de poker pour la fac), Tiger Chen (L'Homme du Tai Chi, Triple Threat), Yayan Ruhian (Merantau, Beyond Skyline), Cecep Arif Rahman (The Raid 2, The Gate) et Boban Marjanović.
Bienvenue à Casablanca, Monsieur Wick !
John Wick est déclaré Excommunié après avoir assassiné un membre de la Table. Tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête est mise à prix à 14 millions de dollars. L'assassin n'a d'autres choix que de se tourner vers d'anciens alliés afin que ceux-ci l'aident à rejoindre sa prochaine destination, Casablanca. Là-bas, il retrouve Sofia, une femme qui a aussi une dette envers lui. À contrecœur, celle-ci l'aidera dans sa quête mortelle. Entre-temps, une adjudicatrice parcourt New York afin de faire payer ceux qui ont illégalement aidé John Wick à commettre ses crimes. Même si tous les assassins du monde sont à ses trousses, le Baba Yaga n'a pas dit son dernier mot...
Il a tiré sur mon chien !
Nouveau défouloir de testostérone avec ce chef-d'œuvre d'actions non stop, certes, bien moins réussi dans sa narration que ses deux ainés mais d'autant plus efficace que ses derniers dans le descriptif du Wick univers sans oublier la mise en scène fluide et inventive en trois actes de Stahelski. Que ce soit dans les scènes de retrouvailles d'assassins ou dans les différentes séquences d'actions anthologiques. Ça démarre fort, l’action reprend là où le second volet prenait fin et débute en trombe avec une première partie de surenchère dans la fuite de Wick par une armurerie, les écuries et la poursuite à cheval. Viens ensuite le dépaysement culturel du Maroc à l'Hôtel Continental de Casablanca suivi de l'extraction punitive de la villa de Berrada avec de nombreux petits plans-séquences de gunfight canins jusqu'à enfin la rencontre avec l'ainé !
Arrive le final dantesque de verre à néon transporter par le duel à motos vers l’Hôtel Continental de New York en trois temps avec les fantassins blindés, le duo d'assassins (Ruhian & Rahman) et le boss de fin, Zero incarné par un Dacascos chauve ! Mark Dacascos qui est présenté dans sa première scène du film en chef cuisinier, pour la petite histoire, l'acteur et aussi un ancien présentateur vedette, très réputé outre-Atlantique (de 2004 à 2014) dans les émissions culinaires Iron Chef sur la chaine américaine Food Network. Pour ceux qui commencent à se fatiguer des aventures trépidantes de Jonathan, l'antihéros taciturne. J'estime que les différentes équipes artistiques et techniques ont redoublés d'efforts que ce soit le casting impeccable, les compositeurs Tyler Bates & Joel J. Richard qui se renouvèlent pour la troisième fois, le directeur de la photographie Dan Laustsen et le monteur Evan Schiff qui réussissent encore l'impossible avec audace après John Wick 2 ! Keanu Reeves, qui, à 54 ans, est comme à son habitude convaincant sans forcer son jeu dans son rôle de Baba Yaga mais s'impose surtout à l'écran dans sa gestuelle physique que se soit les différentes scènes du maniement des armes (p'tit clin d'œil dans la scène de l'armurerie à Sergio Leone dans Le Bon, la Brute et le Truand) ou des différents corps-à-corps dans les différentes variations au noble art du Judo avec de magnifiques techniques de sacrifices bien chorégraphiées de Jiu-Jitsu & de Jiu-jitsu Brésilien et d'autres techniques impressionnantes de Sambo, de Pencak-Silat et autre Krav Maga. Ce troisième volet est encore plus délirant que les deux précédents, il les a même dépasser en cumul de recette mondiale, nous ouvrant tout grand, les portes d'un quatrième épisode plein de rage avec la Ford mustang 69 ! Dasvidania !
J'ai servi et je serai fière de servir.