J'ai beaucoup aimé John Wick, le premier du nom. D'abord, il y a Keanu Reeves, l'acteur populaire du moment. Même s'il est loin d'avoir le meilleur jeu parmi les acteurs hollywoodiens du moment, il est tellement séduisant que tu ne peux pas être indifférent. Ensuite, un film qui ne se prend pas au sérieux à ce point, mais qui fait tout pour être réussi, ne peut qu'amadouer. Même si, comme moi, tu n'aimes pas spécialement les films d'action (je m'endors systématiquement dès qu'il y a plus de trois plans en une minute). Enfin, le travail chorégraphique est d'une grande qualité, digne des grands noms de la danse contemporaine.
Le troisième John Wick ne déroge pas à ces trois points. Il les sublime même par moments. Pourtant, une certaine lassitude a fait son apparition dès la troisième course-poursuite suivie d'une baston. Oui, on se poursuit ici à New-York, là à Marrakech. Oui, on se bat, ici avec des couteaux, là avec des chiens. Mais finalement, pendant 2 heures et 10 minutes, presque rien d'autre n'est proposé. Et au bout du troisième film, la corde commence à s'user un peu. Les meilleurs passages sont les rares qui n'utilisent pas ces ficelles, et ils n'arrivent qu'au troisième tiers d'un film finalement un peu trop long pour ce qu'il nous propose.
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