La première chose qui me vient à l’esprit en parlant de Joker, c’est sa thématique encore très actuelle (malheureusement). La seconde réflexion que je me fais en pensant à ce film, c’est que je n’aurais jamais pensé m’attacher à ce méchant légendaire et iconique qu’est le Joker. Le long-métrage de Todd Phillips n’a donc pas volé sa réputation, même s’il reste pour moi assez conventionnel dans son scénario.
Mais déjà, je pense qu’on est tous d’accord pour dire que Joaquin Phoenix livre une performance extraordinaire. C’est clairement un candidat sérieux pour les prochains Oscars et ça ne me surprendrait pas qu’il gagne enfin la statuette. En plus, je pense qu’il n’y avait que lui pour incarner un personnage aussi psychopathe et outsider (malgré lui) qu’Arthur Fleck. Ainsi, sa performance d’acteur et l’écriture du personnage aident à apprécier ce dernier. Certes, on ressent un certain malaise en sa compagnie, mais on a aussi de la pitié et de la compassion pour lui. Paradoxalement, on en a beaucoup moins pour un personnage qui nous est, pourtant, apparu sympathique pendant des années (je vous laisserai deviner lequel).
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