Joker, film de Todd Phillips avec Joaquim Phoenix dans le rôle principale, présente une version des origines du grand méchant emblématique de Batman.
Film psychologique
On n'a pas affaire à un film de super-héros ou super-vilain classique. On n'a pas vraiment de méchant dans le film. On suit un homme "maigre", vivant avec sa mère avec des problèmes psychologique. Au fur et à mesure du film et des problèmes que le personnage rencontre, on le voit sombrer dans la folie et la découverte de certaine vérité va le transformer petit à petit au psychopathe connu des comics.
Le Joker
Le film va utiliser beaucoup de symbole telle que l'escalier pour montrer une descente dans la folie. Le Joker, telle qu'on le connait, naîtra vers la fin du film. MAIS (et je mets un grand pour insister là dessus), la folie du Joker n'est pas repris à l'identique que dans les comics. Nous avons un personnage au début du film limite abrutit. Pour ceux qui connaissent le personnage dans le comics, vous allez être déçu.
La descente aux enfers
Le film utilise très peu de musique, mais on a une musique assez strident pour montrer cette descente aux enfers. La quête de réponses aux questions du personnage le poussera dans ses retranchement et à franchir la ligne rouge (en tuant). Le film donne un espoir aux spectateurs, croyant que certains personnages vont l'aider à remonter la pente et ne pas sombrer dans la folie, mais on réalise plus tard que tout est faux.
Lieux et personnages emblématiques pour un plongeon dans le folie
Durant le films, on croisera des personnages connu comme Bruce (jeune) et Thomas Wayne, mais aussi des lieux comme l'asile d'Arkham. Ces lieux permettront au personnage de nous perturber, nous faire croire qu'on a compris un élément de l'histoire, pour mieux le détruire après.
Mis en scène
Pour montrer cette descente dans folie, la couleurs, les mouvements de caméras autour du personnages l'expriment facilement. La couleur sombre des scènes aux fur et à mesures du film le montre aussi et la musique accentue la noirceur du film.
Conclusion
Etant fan de comics, je n'ai pas retrouvé le Joker que je connaissais (un fou intelligent qui savait manipuler les gens), mais le film est sans conteste un très bon film noir sur le genèse du pire Serial Killer de Gotham. Mais l'attitude du Joker ne correspondais pas à celui de mes attentes.