Le chasseur déprime

Je n'ai rien contre Josh Brolin, franchement, mais le type qui a vraiment cru qu'on pouvait faire de lui, non seulement le héros d'un film mais encore un homme d'action s'est foutu le doigt dans l'oeil jusqu'au rectum.

Un ténébreux chasseur de prime à moitié mort avec une grosse gatling et un trou béant sur la moitié du visage veut se venger du type qui a massacré sa famille, si c'est pas palpitant au possible ça, je veux bien manger mon clavier...

Avec ça, je ne voulais pas le voir moi, c'est Soci qui me l'a sournoisement refilé un jour au milieu de vrais trucs, un peu de la façon dont les studios ont dû refiler cette chose aux distributeurs j'imagine, et ce n'est pas ce genre de méthodes qui rend ma vie et nos écrans plus beaux...

Le plus dur en fait, c'est de tenir jusqu'à la poule en espérant qu'elle soit potable. Après, on est obligé de reconnaître qu'un quart d'heure de ce machin avec une moule défigurée en héros mort-vivant qui évite les balles dans un monde de jeu vidéo qui ressemble autant à du western que mon pied droit à une tringle à rideaux, ça suffit comme supplice...

La poule n'était pas à son avantage et on a fermé le machin, tant pis pour John Malkovich, s'il veut continuer à accepter des rôles que même Ray Liotta refuserait, c'est son problème.