Josée, le tigre et les poissons !

Les films d’animations japonais peuvent être géniaux. Mais il y a un schéma qui commence à se dessiner; Et si on arrive pas à s’en détacher…

Kumiko est paraplégique depuis l’enfance. Elle vit avec sa grand mére qui la surprotége et a fint par se créer son propre monde. Pa rla force des choses, elle va finir par rencontrer Tsuneo, aide soignant qui a besoin d’argent et qui va se heurter à son caractére…

Quand je parle de schéma, c’est surtout un ton, qui finit par se répéter au fil des films. Un ton entre humour, drame appuyé, et une certaine charte graphique. Josée… ne s’en départi pas. Ainsi, si son histoire est incontestablement touchante, elle ne parvient pas à s’élever au niveau des oeuvres des plus grands du genre, notamment à cause d’un manque de surprise, qui découle de ce fameux schéma. Mais aussi parceque l’émotion ne touche pas autant, elle reste en retrait derriére une histoire des personnages, malgré tout touchant.

Difficile aussi de critiquer l’animation, la technique même. Globalement, c’est parfait. Comme un film Marvel, techniquement, il n’y a rien à redire mais tout cela manque de spontanéité, et donc de la beauté attendu. La beauté de l’imparfait. La beauté de l’erreur, de la ligne pas droite. Pour autant, si vous êtes amateur du genre, jetez y un oeil intéressé !