"C'est l'histoire d'une fille qui cherchait l'amour, mais qui le cherchait mal." Alors tant qu'à faire, on le raconte mal.
On regarde en bâillant Josephine s'enferrer dans un mensonge plus vaste que ses fesses. On aimerait rire des péripéties qui s'ensuivent mais les clichés s'enchaînent, l'ennui s'installe, l'agacement pointe le bout de son nez.
C'est qu'il est difficile de s'attacher à cette plaintive nymphette callipyge. Paresseuse, égocentrique et infantile, elle est incapable de se réjouir du bonheur d'une autre, trop occupée qu'elle est par ses problèmes de postérieur. Ses déboires exaspèrent et le dénouement de ce mièvre méli-mélo immobilier nous importe finalement peu. Les rares bonnes idées sont mal exploitées et enterrées par un casting peu convaincant.
Sans suivre avec assiduité le travail de Pénélope Bagieu, j'ai déjà plongé le nez dans deux ou trois de ses bandes-dessinées. Si ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, l'ensemble m'avait paru plutôt dynamique et ne manquait pas d'humour. Un sentiment que je n'ai pas retrouvé face à cette fable navrante et poussive.