Où Chaplin pratique la mise en scène comme chorégraphie perpétuelle!!
A part la fin, plus convenue et encore!! disons dans un style "boulevard"... le reste de cette perle est frappée au sceau du génie.
On y voit le perfectionisme de Chaplin dans la mise en scène (imaginez les répétitions de la scène de beuverie avec le manteau... °). On y voit aussi une utilisation du mouvement arrière (les lachers de brique deviennent des réceptions) qui prouvent que Chaplin comme personne maîtrise son art et que son imagination débordante élargit alors les frontières du cinéma constamment... et tout cela constamment drôle voire hilarant..
S'il n'y avait qu'un court à voir de Chaplin, je recommanderais celui-là... mais ce serait bien dommage de se priver des autres...
[de mémoire, j'en oublie donc pas mal, ne serait-ce que l'arrivée de la femme du chef de chantier...]
° = gag que l'on retrouve ébauché chez Max Linder (Max victime du quinquina, si je me souviens bien.) ainsi que l'utilisation du mouvement arrière. Mais Chaplin les pousse à la perfection, à la précision du geste à la fois d'acteur et de la pensée de celui qui est derrière la caméra, scénariste en amont ou monteur en aval.