Moyen-métrage, Journal d'un photographe de mariage n'a pas l'intensité des deux films longs de Nadiv Lapid, Le policier et L'institutrice. A cause de la longueur réduite, bien entendu, mais pas seulement, malgré un démarrage très prometteur et fort drôle. Mais c'est ensuite comme si l'histoire n'avançait plus et qu'il n'y ait pas le temps de développer une quelconque intrigue. Et malgré sa brièveté, le film devient répétitif avec à plusieurs reprises la même relation étrange qui se crée entre le photographe (qui est d'ailleurs derrière une caméra) et les futures mariées qui n'ont pas si envie que cela de convoler. Nadiv Lapid a toujours un vrai talent de mise en scène, en imaginant des plans très photogéniques (les robes de mariées et les plages israéliennes aident beaucoup) mais le scénario reste bloqué à son argument de départ.