Voilà un bel écrin dans lequel on place de beaux acteurs en espérant que la mayonnaise prendra.
Oui mais on s’ennuie quand même pas mal dans tout ce décorum.
Et pourtant on aimerait gouter un peu les blagues de cette femme de chambre qui refuse de rester dans le rang, qui assène de belles réparties dans le dos de ses patrons, et qui refuse de se vendre pour rien.
Le problème, c’est qu’elle parle souvent dans sa moustache la petite Léa, du coup on tend l’oreille pour comprendre mais c’est déjà trop tard. Et quand on saisit la répartie cinglante, ça tombe souvent à plat.
Le ton général du film est lourd: les dialogues trop théâtraux, les airs trop empruntés, les réactions manquent de finesse (ne serait-ce que les regards de mort de faim de Vincent Lindon sur Léa Seydoux à l’église : discrétion discrétion…..)
l’embêtant, c’est que je n’ai pas du tout adhéré au personnage central, mais peut être parce que je n’arrive décidément pas à aimer cette Léa que tout le monde s’arrache.