Journal d'une purge annoncée

Est-ce que j'avais envie de voir ce film ? Non, pas du tout, il faut dire que ça avait l'air bien nul, mais depuis que je suis en possession du Pass solo, je me suis fixé l'obligation d'aller voir le plus de films possibles, histoire de confirmer mes préjugés, et bordel que c'est dur.

Les dialogues furent sans doute la plus grande épreuve à surmonter devant ce film, ridicules de A à Z, répétitifs, le "vieux français" est mis en avant, mais n'est tellement pas naturel que celui-ci est presque mis de côté plus la fin du film approche. Les dialogues sont à mettre en parallèle des acteurs, car j'aurais eu besoin de sous titres à de nombreuses reprises, notamment lorsque Léa Seydoux marmonne, c'est censé être drôle mais tout ce que j'entends c'est "Rowoeeawwea", lorsque Vincent Lindon parle c'est la même rengaine. Cela dit, c'est peut-être mieux comme ça, afin de laisser l'illusion au spectateur que les dialogues ne sont pas si terribles.

Tant que j'en suis à parler des acteurs, je veux faire un big up à Vincent Lacoste, je ne pense pas que ce soit fait exprès, mais il est ridicule, notamment lorsqu'il essaie de parler en vieux français avec sa voix d'ado attardé, cela dit c'est le seul moment du film où je me suis réveiller, j'ai eu un bon fou rire (au détriment de mes voisins de siège, désolé encore), notamment lors de la scène où ils sont censés forniquer, facilement sur le podium des pires scènes de "sexe" de l'histoire, entre Lacoste qui déblatère son texte avec sa voix d'ado, Léa Seydoux qui gémit comme une truie qu'on égorge, sans oublier les dialogues totalement débiles. C'est à la fois la meilleure et la pire scène du film, tellement c'est mauvais et surréaliste sur tous les points, mais si tout le film avait été aussi con que cette scène, je me serais bien amusé.

Malheureusement le film est plat, les motivations des personnages ne sont pas claires, notamment à cause des nombreuses ellipses, ce qui laisse aussi certains arcs sans dénouement voir juste sans utilité apparente, à quoi ça nous sert finalement de savoir que Joseph n'aime pas les juifs, mis à part à nous faire comprendre que c'est un bon gars (bonjour, Alain Soral, ravi de vous rencontrer), plus sérieusement je n'ai pas du tout compris la présence de cet arc, peut-être est-ce plus développé dans le livre, mais je juge le film uniquement, et pour le coup ça fait insulte gratuite. En parlant de gratuité, l'assassinat des deux chiens, par ce même Joseph. A aucun moment dans le film je n'ai eu l'impression que l'on partait d'un point A pour aller à un point B, c'est un énorme bordel.

Au final, cette critique est aussi brouillonne que le film, et je m'en excuse cher lecteur, mais j'ai pas vraiment envie de trop me fatiguer pour un tel navet, j'ai omis de nombreux défauts du film, mais je pense avoir développer les points qui m'ont le plus déranger dans cet étron cinématographique, à éviter. Bisous les gens.