Bonjour, je m'appelle Adrien, j'ai 20 ans depuis peu, et je suis passionné de cinéma, à tel point qu'on peut considérer que j'y suis accro. Je n'avais jamais pensé que ma passion puisse me blesser, mais c'était jusqu'à ce que je vois Les Nouvelles aventures d'Aladin. Sorti le 14 octobre, soit il y a plus d'un mois, j'avais pourtant réussi à l'éviter jusque là, les trailers étant d'une horreur sans nom et les critiques terrifiantes, mais je ne sais pas ce qu'il m'a pris, j'ai voulu voir l'ampleur des dégâts aujourd'hui, après tout depuis que j'ai la carte Le Pass, j'ai enduré de belles daubes, Pourquoi j'ai pas mangé mon père, Vacation, Tale of Tales et j'en passe.
Mais si je vous écris aujourd'hui en tant qu'Adrien, et non en tant que Kira, c'est parce que j'ai un message à vous faire passer. Oui le cinéma peut faire mal, s'il s'agit d'une drogue, l'overdose est toujours possible, c'est ce que j'ai découvert aujourd'hui avec Aladin. Ce film m'a marqué, à tel point que je pense recourir à l'aide d'un professionnel. Dès le générique de début, les larmes me vinrent aux yeux, je venais de prendre conscience de ma connerie, j'avais donné une entrée au film, pleurant ma faiblesse d'esprit, j'abordais le film comme un homme affaibli. Les 100 et quelques minutes du films furent un supplice, toute une éternité à penser à ma vie, à mes erreurs, celle-ci en particulier. En sortant de la salle, je fus rempli d'un sentiment similaire à celui d'un homme sortant de prison, quelqu'un que les années avaient métamorphosé, il n'était alors plus question pour moi d'aller enchaîner un autre film après celui-ci, mais de retrouver une honnête place dans la société, je vais d'ailleurs d'envoyer quelques CV, en plus de la fac, ça devrait me tenir éloigné de toute activité cinématographique.
Concernant le film en lui même, un seul mot suffit à résumer le tout : aberrant. Je ne prendrai pas plus de temps pour décortiquer ce film qui me fait littéralement du mal, mal au crâne, fatiguant, et qui me fait sentir comme de la merde en le regardant. Plus j'y pense, plus je pense que ce « film » est une des pires horreurs que dont j'ai été témoin, il est à deux doigts de me dégoûter du cinéma, et ça c'est impardonnable.
Bon, j'avais en tête quelque chose de drôle pour ma critique, j'avais en tête de longues pages ou je remettais en question ma vie, mais à la place je vous promets juste une chose, à l'avenir, je consacrerai mon temps à ceux qui en ont besoin, je travaillerai, j'étudierai ou je prendrai soin des miens si jamais j'ai 2h de libre, mais ça, plus jamais.
JAMAIS.
Je retourne pleurer, j'emmerde ce cinéma français qui me défèque à la gueule film après film, j'emmerde ce Kev Adams qui pourrit nos écrans avec sa présence depuis quelques années, j'emmerde les j... eunes « comiques » de ce film qui n'ont de comiques que le nom, j'emmerde ceux qui ont engendré cet étron de film, et leurs mamans, l'avortement ne m'a jamais semblé aussi utile qu'après cette purge j'emmerde ceux qui ont aimé cette insulte au cinéma, j'emmerde ce film qui m'oblige à citer Attack of the Clones comme titre de critique, j'emmerde Allociné le site qui a vendu son derrière aussi facilement qu'une prostituée en manque de blé, et surtout je m'emmerde moi, moi et ma putain de curiosité malsaine.
Voilà, après mon paragraphe Edward Norton, je pars me préparer un bain à l'eau bénite.