Kamel est le fils d'une femme divorcée d'un peintre alcoolique. Son demi-frère, lui même porté sur la boisson, provoque un accident dont Kamel endosse la responsabilité. Henry Barakat est un véritable monument du cinéma de l'âge d'or égyptien avec 87 films réalisés sur un demi-siècle. Ayyam wa layali est avant tout destiné au célèbre chanteur Abdel Halim qui nous gratifie d'une poignée de ritournelles. Insensiblement, la comédie romantique tourne au drame même si, bien entendu, le dénouement sera heureux. Le film n'est certes pas l'un des meilleurs de Barakat mais ses scènes au bord du Nil sont romantiques à souhait et il n'est pas interdit d'y prendre du plaisir à mi-chemin entre le néo-réalisme italien et Bollywood.

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le 22 déc. 2016

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