Dans un film français, le réalisateur s'attarderait lourdement à montrer le mari battre sa femme. Zhang Yimou l'évoque avec retenue en laissant le spectateur construire son interprétation.
De même, les scènes de nudité ne sont pas racoleuses y compris celle plus sexuelle [29'20].
La scène la plus faible est celle de l'amant pleurnichant [57'54].
Après le meurtre inattendu du vieux mari [1h04], le récit prend un tour étrange jusqu'au double drame final [1h26].
Le jeu de Gong Li contribue beaucoup á la réussite de ce film.
Lire aussi : Charles LE BLANC, L’invention du mythe de Fuxi et Nügua, OpenEdition, 2008.