Ju-on: The Grudge par OrCrawn

Rika a été victime sans trop le vouloir d'une sorte de maladie contagieuse : si tu as croisé la mauvaise personne un fantôme vient chez toi, parfois il t'appelle pour te demander le code du portail, et il te tue.
En effet, à cause d'une maison hantée, plein de monde disparaît de façon étrange… Jusqu'à ce que quelqu'un comprenne pourquoi ce fantôme est en colère.

C'est le fantôme japonais par excellence : l'esprit du défunt qui n'a pas eu de sépulture et qui se venge sur les vivants selon son schéma propre jusqu'à ce qu'on ait disposé de ses restes.

The Grudge fait partie de ces films d'horreur que j'arrive à regarder parce qu'ils ne reposent pas entièrement sur des jumpscares mais au contraire sur une ambiance pesante qui persiste tout au long du film et qui entoure les différents protagonistes. Car c'est avant tout une histoire simple racontée de façon très morcelée histoire de perdre toujours mieux le spectateur. Il n'y a jamais de surprise, juste une atmosphère poisseuse et des choses qui apparaissent dans le champs de vision périphérique et dans les miroirs, signes d'une menace qui ne se dévoilent qu'au dernier moment.
Et souvent de manière originale, d'ailleurs, ce qui participe à cette idée qui sous-tend tout le film : ce personnage est là pour disparaître, comment cela va-t-il se passer ?

Et le tout est fait avec une économie de moyen absolue : des coupures, des effets de lumière et du maquillage exagéré.
C'est peut-être ce qui rendra triste les fans inconditionnel du genre : cela reste un film propre, plus emprunt d'angoisse que d'effets impressionnant. S'il est intéressant comme œuvre, il tombe peut-être à plat comme divertissement dans une soirée bière/slasher.